Poésie et image figée


Il y un vallon ici.
Des oiseaux entrent parfois dans la chambre, sans jamais se cogner aux parois,
Je suis là,
Ils repartent, et
Alors je me sais différente.
Les arbres.
Ça descend doucement,
En face et la colline
Remonte en courbes douces.
J’ai raconté une histoire à un ami anglais.
Une histoire de rêve de maison dans un bois.
Ça commence bien ici.
Je me suis bien amusée avec lui et mon histoire enfantine, mais profondément mienne.
Le vent me ravit dans les arbres des courbes de la terre
ici, je suis nourrie
d’éléments
Je vole avec les oiseaux et
rampe dans les terriers
Je roule avec l’eau sur les feuilles
et dans les creux du sol,
Je suis
le noyer, la noix, le rejet,
Je suis le chant des vies
L’espoir s’est emparé de moi,
Je suis en germe.

M.

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