J’ai lu : « on s’en fout quand on est mort » de Joann SFAR

« On s’en fout quand on est mort » est un titre qui respire à la fois la trouille de ce monde, une envie de courage,  » Allez on y va, c’est pas grave ! » et une réalité après tout, parce que oui, jusqu’à nouvel ordre, nouvelle info hors croyances religieuses, quand on est mort, on est mort et tout ce qui nous occupe, nous soucie, nous réjouit aussi, ben, une fois mort, cela n’aura plus lieu d’être… Ah Joann SFAR.

(Reçu lors d’une Masse critique de Babelio mille mercis Gallimard Bande Dessinée.)

Bref, ( Ça commence mal quand j’écris bref, le plus souvent j’oublie la brièveté…) ça, c’est pour le titre.

Concernant le contenu , ce n’est pas une bande dessinée, non, même si vous y trouverez et des dessins et des textes ensemble. Ce n’est pas un roman graphique non plus, l’auteur y tient beaucoup, et je le comprends.

C’est un carnet. Ah un carnet, oh là là, moi, je frétille ! Oui parfaitement, je frétille. Je ne sais pas d’où exactement, ça doit dans le cerveau, puisque notre époque est tout entière jetée à plein dans la neuroscience ou tout, tout, tout est relié, re-découvert, expliqué, vu et compris à travers l’unique lorgnette de la Neuro-science… Bon et j’exagère et je digresse, certes, mais vous m’accorderez que parfois, lesdites découvertes, et bien, vous, à dire vrai, je ne sais pas, mais moi, je rigole bien, je connaissais, en observatrice attentive et relieuse d’infos, et puis bon, ça m’agace ces engouements diffusés par les radios que j’aime tant pourtant, ah, je déteste ça ! Être déçue par ce que j’aime…

Hou là ! Reprenons le sujet : Carnet d’art, carnet d’artiste donc est ce gros pavé ( Ah je frétille d’aise à nouveau donc ! ) que ce gros carnet dessiné et écrit par Joann SFAR. 377 Pages chez Gallimard Bandes dessinées, que je ne savais même pas moi, depuis ma cambrousse, que Gallimard avait une branche Bandes dessinées.

Les carnets d’art, ça me plait à la base, moi même j’ai mes propres carnets d’art dans lesquels, ô sombre crétine ( non mais dis donc moi , parle-moi mieux ) ! ) je n’avais pas encore pensé écrire dessus… Et oui , c’est ça de ne pas avoir eu la chance (Enfin j’hésite parfois sur ce point vu mon époque pour les filles ça ne semblait pas forcément si cool les Beaux-arts qui ont de nom et de formule par ailleurs…) de ne pas avoir eu donc la chance ( peut-être) de suivre les ateliers d’une formation initiale aux Beaux-arts de Paris , enfin surtout avec Joann Sfar , même si techniquement niveau temporalité ( Ah ah ah j’adore ce mot, je ris à chaque fois que je l’entends ou l’utilise, ça place tout de suite dans un style non ? Bon ça me fait marrer moi ces histoires de cases selon le type de vocabulaire usité…) niveau temporalité donc, je n’aurais pas pu me retrouver élève de Joann SFAR.

Dans son carnet , lui, Joann SFAR il ne s’embarrasse pas. Il raconte sa vie, partiellement, mais quand même il y va, en la dessinant tout en écrivant beaucoup, pas mal, un peu ça dépend des jours.

Il va parler à la fois de sa vie privée, notamment de son petit dernier, dont le prénom fait frétiller mon côté slave, le petit Ilyusha, son couple avec Louise, qui semble vivre sa vie en riant beaucoup, et puis tout : Les beaux-arts avec l’étudiante qui se fait arracher une gouache ( je ne dévoilerai rien ! ) d’un mur collectif par une autre étudiante, ce qui s’ensuit, les discussions entre eux, ses copains – collègues en dehors de cette institution qui sont morts de rire de son implication dans cette école et de sa position à lui que je trouve à la fois belle et discutable, de son envie de jouer de la guitare, de sa rencontre avec les luthiers, de ses envolées, de ses doutes, de ses moments d’écriture dans les cafés, de rencontres, de réflexions sur cette société, de sa maison qu’il a achetée et de ses peurs, de la famille, des éditeurs, des projets, de musique et d’art, de Paris (Pfft ! ) , de fantasmes féminins, du dessin bien entendu, d’anti-sémitisme, de lui jeune, du temps qui joue sur les êtres, …

Bref : J’ai râlé un peu au départ : Oui ! Parce que toutes les parties écrites sont manuscrites ce qui me plait beaucoup . Mais ! Comme c’est intéressant, complètement, j’ai râlé lorsque parfois j’avais du mal à le lire, à cause de  » ses pattes de mouche  » c’est lui qui le dit !!

Je sais cet avis de ma lecture n’est pas ordonné, pas bien rangé, tout ça… Ben on s’en foutra quand on sera morts !! Ah ah merci Joann SFAR. Moi ma phrase c’est :  » C’est pas grave  » qui ne fonctionne lorsque ça l’est évidemment…

Bon ok : Ben Joann SFAR est né à Nice en 71 au XXème siècle, il a fait des études de philo puis les beaux-art de Paris, et un atelier connu, Et là , voilà il est devenu auteur de B.D. , oui ,oui. Moi je l’ai découvert via  » Le chat du Rabbin » dont je suis totalement fan, d’abord le film, je crois qu’on était deux dans la salle avec ma fille , mais quel bonheur, cette histoire, et puis les bouquins d’abord en Médiathèque… Bon. J’ai vu petit vampire aussi sur mon écran de TV , un bonheur total, et puis j’ai pioché ! Je suis à la cambrousse on se souvient et pas bien riche… Je ne peux pas m’acheter tous les bouquins et BD qui me font de l’œil et ils sont nombreux, les livres de Joann SFAR … Ils me font tous envie.

MISE A JOUR de cet article modeste oublié parce que je suis distraite, bordélique et que je me débrouille comme je peux avec la vie, ses peines ses joies et tout le tralala !

Mise à jour après la 7 Octobre 2023 , et ce qui s’ensuivit… Joann SFAR publie et dessine beaucoup sur son compte Instagram à ce, ces sujets qui le bouleversent et moi itou. Le prochain carnet sera bien plus triste je le crains. Et peut-il peut-on encore dire  » C’est pas grave »? Quelle tristesse hein ? Quelles tragédies, l’être humain ne peut pas plutôt inventer des nouveautés vers le bien-être, les bien-traitances, les bien-arts, les bien-vivre, les bien-paisibles, les bien-éduquer, les bonnes choses de la vie, de la terre, de l’espace, les belles nuits étoilées, et les insectes qui crissent doucement, les femmes et les hommes qui s’aiment et doucement apprendraient à se le montrer dans un respect amoureux beau et délicieux, les arts pour toutes et tous, de toutes sortes vers des idées chouettes et originales belles ou pas mais créatives sans devoir plaire à des chefs et des riches dépositaires de carrières, des bonnes relations de filles, de fratries, des bonnes relations de çi et de là, de la compréhension, en veux-tu, en voilà, de l’ouverture d’esprit et de cœur encore et encore et une belle tannée au cul des mépris, des racismes et leur corollaire l’anti-sémitisme, des fous qui ont des envies de génocides ( Ça ne va pas bien vraiment ?) , une autre bonne tannée au cul de ceux qui lourdement insistent pour nous infliger lourdement prosélitysme, terrorisme et puis quoi encore des guerres aussi ? Non stop et donc, on lit on continue à lire le créatif, l’anxieux auteur dessinateur passionnant Joann SFAR dont j’avais adoré le carnet « On s’en fout quand on est mort » et voilà ma gorge qui se serre quand je pense à aujourd’hui comme résonne ce titre, aille, oh non, que de douleurs, il faut supporter, stop mais oui à la lecture et…

Merci, merci cher Joann SFAR j’ai tant aimé « Le chat du Rabbin  » en BD et en film, j’ai tellement aimé « Kletzmer » et puis ce carnet et j’ai aussi tellement aimé  » les aventures du petit vampire » merci pour ça et le reste je rattraperai avant que je sois morte et Bisous.

L’autre Magda Enthousiaste et triste à la fois, et Artiste clic ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.