»Si les poules rentrent de bonne heure au poulailler, c’est signe de beau temps. » Proverbe paysan
Nos premières poulettes
Depuis que nous avons choisi de vivre en campagne…(Il y a combien de temps déjà ? ) nous avons un poulailler.
Nous avons commencé par des poules rousses toutes simples, qui venaient d’un élevage de chair, et qu’on nous avait offertes pour notre poulailler tout neuf. (mais fait maison, en matériaux de récupération.)
Il y en avait trois et nous les avions baptisées RousseLaine, Rousselune et Rousseneige.
Mi marido leur avait construit un abri en forme de tente canadienne, avait cloturé leur espace et elles avaient abreuvoir et même distributeur de graines, ce qu’on ne trouve plus du tout nécessaire.
Je leur avais ajouté une compagne blanche, Outka, une cane pour les oeufs en pâtisserie.
Mais un jour, Outka qui avait suivi les 3 poulettes n’a pas su rentrer avec elles, (nous avions fait une exception et étions rentrées après la nuit et elles,- ces poules!- avaient fugué dans le pré voisin ) et elle est partie au fil de l’eau du petit ruisseau qui bordait le bas du pré longeant la première maison que nous avons loué en campagne.
En tout cas, avec les poules, ces descendantes de dinosaures, ce fut plus simple et depuis toutes ces années nous continuons le poulailler.Pas avec les mêmes, car hélas, nos trois roussettes ont été victimes non pas du renard souvent trop injustement accusé, mais vraisemblablement de chiens errants. En effet si tu montes ton petit poulailler, tout le monde va te dire pis que pendre des renards. Mais nous, nous avons ici une lectrice assidue de la Hulotte ! Et grâce à cela nous savons que le pire pour un poulailler, ce sont les chiens errants, ou bien les fouines … Alors soit on opte pour enfermer chaque soir les poules dans le poulailler, un poulailler bien protégé dans ce cas avec grillage enterré, et tout le toutim mais alors, l’été qui va se lever à 5 h du matin pour leur ouvrir …? Ben, pas moi ! On a donc opté pour la vie qui inclut la mort,un truc qu’on a tendance à oublier, je trouve… On les chouchoute, on les traite bien, mais oui elles peuvent se lever à leur heure et aller brouter et manger tout ce qu’elle veulent dans leur super immense espace herbeux à elles, ce qui implique qu’il y a toujours un risque. Mais ça… c’est la vie aussi. Le risque chez nous semble minimisé par la présence de nos chats.
y’a qu’à voir à quel point…
Cette année, nous avons 6 poules au poulailler. 2 de « race » et 4 poules « rescapées » prises via une association qui les récupère chez des éleveurs de poules en batterie, qui refilent les poules en abattoir après 1 an de rendement en oeufs au maximum…!
(Sympa, c’est toujours mimi ce genre d’élevage, berk… ) On dit donc merci à cette association L 214 qui dénonce ces affreuses conditions pour 34 millions de poules en France qui ne vivent qu’un an pour produire 300 oeufs chacune par an, (un non-sens pour une poule) et finir fissa en abattoir… Et ce, pour des oeufs sans aucun goût ou pour des produits pré-cuisinés pas du tout intéressants eux non plus… Pour info tu vas trouver des assos qui te proposent d’adopter des poules rescapées un peu partout maintenant… ou bien en récupérer auprès des éleveurs qui veulent s’en débarrasser: Toutes les infos pour sauver les poulettes et créer ton poulailler ici.
A lire et découvrir sur L 214 > La vie des poules pondeuses.
Et le soutien de Sophie Marceau à cette cause qui n’est pas encore réglée… Lire ici comment et pourquoi Sophie Marceau soutient la cause animale contre les élevages de poules en cage.
Nous n’avions pas adopté de poules, au départ de façon militante. On voulait « juste » vivre mieux, en campagne et avoir le plaisir de nous occuper de poulettes et récolter (leur chiper,oui ! ) leurs oeufs !
Mais quand tu vis en campagne, et quand tu bouges comme nous l’avons fait d’une campagne à l’autre, il est difficile de ne pas voir ce type d’élevage (poules, cochons etc… ) La campagne n’est pas qu’idyllique, loin de là…Et la petite famille venue de la ville n’y est pas forcément accueillie les bras ouverts, que nenni !
Ce qui fait que je vais tenter ici de m’en tenir aux poules, et leur poulailler, bien que j’ai de suite envie de dériver que ce qui va avec les poules : Notre installation en campagne et nos joies et déboires!
Bon, ok, j’en ferais d’autres billets! Alors finissons avec poules et poulailler ! A part nos quatre rescapées, nous avons actuellement donc deux poules de « race »… Achetées en plein hiver (haha!!) elles étaient bien jeunes, et ne se sont mises à pondre que fin Mai. La grisette Mimi est une sussex naine, l’autre Talullah avec un plumage noir aux reflets verts de toute beauté est une… ? …mystère, on a oublié et nous ne retrouvons pas. Mais c’est une pondeuse et sacrée couveuse! Ah, dommage Talullah, on ne prendra pas de coq !
Pourquoi ? Ecoute>
Bref, les deux petites du poulailler portent des noms oui en lien avec l’adorable dessin animé (ou les livres aussi !) de Mimi la souris et sa copine donc la poule Talullah ! Ca c’est moi, j’aime trop les nommer… N’empêche qu’ensuite toute la famille s’y met. Hé hé !
Les 4 autres se nomment Cocotte car c’est la cheffe, (oui il y a une cheffe dans les bandes de poules, je te prie de me croire et ça se repère bien, et c’est très intéressant de les observer entre elles d’ailleurs…) et Cocotte est la petite poule super intelligente qui entourloupe toujours le loup dans la super mignonne BD pour enfants (et moi) nommée « Cocotte et le loup » .
Ensuite c’est Mylène de façon illogique parce qu’ étant rouge et noire elle s’appelle Mylène comme Mylène Farmer qui ne chante pas « En rouge et noir » (oui mais je confonds toujours), et puis les deux rousses sont Rebelle et Poulette. Voilà pour le cheptel du poulailler !
Franchement, si tu crois que les poules sont bêtes, détrompes-toi ! Ou lassantes ? Idem. J’adore y aller, les regarder, me marrer avec elles ,ou me détendre la tête un peu avec quelques caresses ou juste à les voir un peu.
Je les trouve craquantes! Et on adore leurs oeufs, quand elles pondent…! Incomparables ils sont : leur jaune est exquis, et même le blanc est délicieux. Aucun oeuf même du label AB bio etc ne peut rivaliser avec des oeufs de poules d’un poulailler maison si elles ont un terrain enherbé, et un bon logement et un peu de grain quand c’est nécessaire et surtout surtout de l’eau propre au quotidien !
Nous nous sommes amusés récemment, ayant un peu plus de temps, à leur aménager l’espace:
Bilan: Les balançoires : Non, merci elles détestent !
Le perchoir ? Sans façon c’est bien gentil.
Le légume suspendu à picorer: Ok,ok,ok ça ça va.
La commode recyclée avec tiroir pour pondre : Oui mais seulement si on peut toutes y aller.
La cabane avec pondoir : Oui,oui,oui!
Bien d’accord c’est noté, donc on s’amuse mais pas elles quoi ! (quoique ) Non elles, elles s’éclatent sur le terrain en herbe ça oui, et sous l’arbre où elles trouvent de l’ombre (c’est l’été) et de la terre à gratter et où se faire des nids de poule.
Voici donc nos aventures gallinesques, très simples, elles nous font parfois des frayeurs, du genre : Il en manque une… qui revient ensuite fièrement par le chemin d’entrée de la maison en râlant pour qu’on lui ouvre (et plus vite que ça merci… ) Ou Mimi qui disparait 2 jours, et qui est retrouvée avec 16 oeufs sous elle, cachée sous les aiguilles de pin en dehors de l’enclos… Bref, la vie des poules! ^v^ Et plus on les connait, moins ça arrive ces petites mésaventures. Et nous on se dit en les regardant, et en allant chercher les oeufs, que vraiment c’est chouette d’avoir quitté la grande ville ,vraiment chouette… Et que c’est sympa d’accueillir des poules rescapées aussi.
Alors, on continue vaille que vaille notre « Slow life » , et la suite est à venir prochainement sous la catégorie « Lectures » cette fois-ci !
A bientôt, Tentons de prendre plaisir et temps de vivre…
L’autre Magda.
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