Les humains nous fichent tout en l’air on dirait. L’apprentissage d’une princesse des fées doit vraiment, vraiment se vivre en extérieur, pour une bonne partie. Et ces sots ont fichu en l’air les saisons en bouleversant le climat. Enfin… On a débuté la saison des charmes de sortie de l’hiver et d’intronisation de la Princesse Zoé, la vie, mais une seule journée, car depuis il pleut lamentablement.
Néanmoins, cela est en elle. La lumière et l’inexplicable.
Nous pourrons donc continuer, quoiqu’il en soit.
Allongée
Sur le tapis
Vert des mousses,
J’ai laissé partir
Mon esprit
Dans le pur
Plaisir du ressenti
De cette journée fugace
De printemps.
Ciel lumineux,
Travaux de jardin
Sourires échangés,
Bien-être absolu,
Je n’aime l’hiver qu’enneigé
Et éblouissant.
Je rêve d’un lieu aux seules origines de la vie en alternance de printemps et automne …
Tout lâcher,
Bulles de larmes
Partir en soi,
Bulles de douceur,
Se protéger,
Bulles de lumière,
Se ressourcer,
Bulles de sons
Étouffés mais clairs,
L’harmonie n’est qu’une
Recherche de
Calme
Supportable
Pour la vie…
La tendresse entremêle nos sentiments de mammifères humanisés,
bras, pattes, entremêlés têtes sur ventres,
nous nous réchauffons d’amour et d’authenticité.
Souffles sonores et racines aérées.
L’amour est tout dedans de nous.
L’Amour nous souffle la vie dehors de nous.
Regard de ciel,
cheveux de branchages,
peau de nuage.
Coeur palpitant,
Veines battantes,
regard d’orage.
Doigts de fée,
Seins d’opale,
Ventre de feu.
Cerveau de lave,
Ame de lac.
(Zoé des bois aime sa vie inspirante !
Et moi je l’aime tout court notre fille libre d’école… !)
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Ces textes ont été écrit lors de notre court passage de vie dans le perche; en fait c’est plus simplement en Basse-normandie, et c’était terriblement humide, isolé, et manquant de vie culturelle et de contacts humains.
L’autre Magda .
